- bookworm 4.18.1-1
LOGGER(1) | Commandes de l'utilisateur | LOGGER(1) |
NOM¶
logger - Ajouter des messages au journal système
SYNOPSIS¶
logger [options] message
DESCRIPTION¶
logger ajoute des entrées dans le journal système.
Quand l’argument facultatif message est présent, il est écrit dans le journal. Sinon, et si l’option -f n'est pas donnée non plus, l'entrée standard sera enregistrée.
OPTIONS¶
-d, --udp
Voir aussi --server ou --socket pour définir où se connecter.
-e, --skip-empty
-f, --file fichier
-i
--id[=id]
Remarquez que l'infrastructure de journalisation du système (par exemple systemd écoutant sur /dev/log) peut suivre les droits de la socket locale pour écraser le PID spécifié dans le message. logger(1) peut définir ces droits de socket à l’id donné, mais seulement si vous avez les droits de superutilisateur et que le processus avec le PID indiqué existe, sinon les droits de la socket ne sont pas modifiés et le problème est ignoré en silence.
--journald[=fichier]
logger --journald <<end MESSAGE_ID=67feb6ffbaf24c5cbec13c008dd72309 MESSAGE=Les chiens aboient mais la caravane passe. CHIENS=aboient CARAVANE=passe end
logger --journald=entrée.txt
Remarquez que --journald ignorera les valeurs des autres options, comme la priorité. Si la priorité est nécessaire, elle doit être dans l’entrée et utiliser le champ PRIORITY. La simple exécution de journalctl(1) affichera le champ MESSAGE. Utilisez journalctl --output json-pretty pour voir le reste des champs.
+ Pour inclure les retours à la ligne dans MESSAGE, indiquez MESSAGE plusieurs fois. Cela est pris en charge comme un cas particulier, les autres champs seront stockés sous forme de tableau dans le journal s'ils apparaissent plusieurs fois.
--msgid msgid
-n, --server serveur
--no-act
--octet-count
-P, --port port
-p, --priority priorité
--prio-prefix
Si le préfixe ne contient pas de service, le service par défaut est celui indiqué par l’option -p. De même, si aucun préfixe n’est fourni, la ligne est journalisée en utilisant la priorité donnée avec -p.
Cette option n’affecte pas un message de ligne de commande.
--rfc3164
--rfc5424[=sans]
La valeur notq supprime la donnée structurée time-quality du message envoyé. Les informations time-quality indiquent si l'horloge locale était synchronisée et le nombre maximum de microsecondes où l'horodatage pourrait ne pas être actif. La précision du temps est supprimée automatiquement quand --sd-id timeQuality est spécifié.
La valeur notime (qui implique notq) supprime tout l'horodatage de l'expéditeur au format ISO-8601, notamment les microsecondes et les fuseaux horaires.
La valeur nohost supprime les informations gethostname(2) de l'entête du message.
Le protocole RFC 5424 est utilisé par défaut par logger depuis la version 2.26.
-s, --stderr
--sd-id nom[@chiffres]
logger ne génère actuellement que l'élément standardisé timeQuality. La RFC 5424 décrit aussi les éléments origin (avec les paramètres ip, enterpriseId, software et swVersion) et meta (avec les paramètres sequenceId, sysUpTime et language). Ces identifiants d'éléments peuvent être spécifiés sans le suffixe @chiffres.
--sd-param nom=valeur
logger --rfc5424 --sd-id zoo@123 \
--sd-param tiger="hungry" \
--sd-param zebra="running" \
--sd-id manager@123 \
--sd-param onMeeting="yes" \
"this is message"
produit :
<13>1 2015-10-01T14:07:59.168662+02:00 ws kzak - - [timeQuality
tzKnown="1" isSynced="1"
syncAccuracy="218616"][zoo@123 tiger="hungry"
zebra="running"][manager@123 onMeeting="yes"] this is
message
-S, --size taille
La plupart des destinataires acceptent des messages plus grands que 1 kio sur tous les types de protocole de journal système. Ainsi, l’option --size affecte logger dans tous les cas (pas seulement quand --rfc5424 est utilisée).
Remarque : la taille maximale de message limite la taille totale du message, y compris l’en-tête de journal système. Les tailles d’en-tête varient en fonction des options sélectionnées et de la taille du nom d’hôte. En règle générale, les en-têtes ne dépassent pas 50 ou 80 caractères. Lors de la sélection de la taille maximale du message, s’assurer que le destinataire puisse recevoir des messages de cette taille est important, sinon les messages pourraient être tronqués. De nouveau, en règle générale, des messages de deux à quatre kilooctets devraient normalement passer, alors que tout ce qui dépasse devrait être vérifié.
--socket-errors[=mode]
Le mode par défaut est auto. Quand les erreurs ne sont pas activées, les messages perdus ne sont pas communiqués, ce qui donne un état de sortie indiquant la réussite de l’appel de logger(1).
-T, --tcp
Voir aussi --server ou --socket pour définir où se connecter.
-t, --tag étiquette
-u, --socket socket
--
-h, --help
-V, --version
CODE DE RETOUR¶
Le code de retour est 0 quand logger réussit et strictement supérieur à 0 en cas d'erreur.
SERVICES ET NIVEAUX¶
Les noms de services possibles sont :
auth
authpriv pour les informations de sécurité de nature
sensible
cron
daemon
ftp
kern ne peut pas être créé depuis un processus
d’espace utilisateur, convertit automatiquement en
utilisateur
lpr
mail
news
syslog
user
uucp
local0
à
local7
security synonyme obsolète d’auth
Les noms de niveaux possibles sont :
emerg
alert
crit
err
warning
notice
info
debug
panic synonyme obsolète d’emerg
error synonyme obsolète d’err
warn synonyme obsolète de warning
Pour l'ordre des priorités et les buts supposés de ces services et niveaux, consultez syslog(3).
CONFORMITɶ
La commande logger est prévue pour être compatible avec IEEE Std 1003.2 (« POSIX.2 »).
EXEMPLES¶
logger System rebooted logger -p local0.notice -t HOSTIDM -f /dev/idmc logger -n loghost.example.com System rebooted
AUTEURS¶
La commande logger a été écrite à l'origine par l'université de Californie entre 1983-1993, puis réécrite par Karel Zak <kzak@redhat.com>, Rainer Gerhards <rgerhards@adiscon.com>, et Sami Kerola <kerolasa@iki.fi>.
VOIR AUSSI¶
SIGNALER DES BOGUES¶
Pour envoyer un rapport de bogue, utilisez le système de gestion des problèmes à l'adresse <https://github.com/util-linux/util-linux/issues>.
DISPONIBILITɶ
La commande logger fait partie du paquet util-linux téléchargeable sur Linux Kernel Archive <https://www.kernel.org/pub/linux/utils/util-linux/>.
TRADUCTION¶
La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess <ccb@club-internet.fr>, Michel Quercia <quercia AT cal DOT enst DOT fr>, Thierry Vignaud <tvignaud@mandriva.com>, Frédéric Delanoy <delanoy_f@yahoo.com>, Thierry Vignaud <tvignaud@mandriva.com>, Christophe Sauthier <christophe@sauthier.com>, Sébastien Blanchet, Jérôme Perzyna <jperzyna@yahoo.fr>, Aymeric Nys <aymeric AT nnx POINT com>, Alain Portal <aportal@univ-montp2.fr>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux@gmail.com>, Yves Rütschlé <l10n@rutschle.net>, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean-luc.coulon@wanadoo.fr>, Julien Cristau <jcristau@debian.org>, Philippe Piette <foudre-blanche@skynet.be>, Jean-Baka Domelevo-Entfellner <domelevo@gmail.com>, Nicolas Haller <nicolas@boiteameuh.org>, Sylvain Archenault <sylvain.archenault@laposte.net>, Valéry Perrin <valery.perrin.debian@free.fr>, Jade Alglave <jade.alglave@ens-lyon.org>, Nicolas François <nicolas.francois@centraliens.net>, Alexandre Kuoch <alex.kuoch@gmail.com>, Lyes Zemmouche <iliaas@hotmail.fr>, Florentin Duneau <fduneau@gmail.com>, Alexandre Normand <aj.normand@free.fr>, David Prévot <david@tilapin.org> et Jean-Philippe MENGUAL <jpmengual@debian.org>
Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General Public License version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.
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11 mai 2022 | util-linux 2.38.1 |